Do stance and movementof a laminitic horse indicate if the horse is a sinker vs having coffin bone rotation?

German farrier Volker Schmidt thinks so-read about his experience on how to tell the difference:

La fourbure

Les premiers beaux jours, dans beaucoup de pays, sont synonymes de début de la « saison des fourbures » pour les maréchaux et les vétérinaires. Ceci étant, « Infor-maréchalerie » a décidé de rencontrer le maitre maréchal-ferrant Volker Schmidt pour un entretien. Schmidt est reconnu comme l’un des plus grands spécialistes de fourbure équine. Il a cette réputation non seulement pour les excellents résultats de ses traitements de fourbure, mais aussi parce qu’il est réputé pour ses vues larges, grâce auxquelles
il peut combiner des concepts traditionnels avec des idées nouvelles. De par son expérience, il ne craint pas de s’écarter des approches habituelles pour embrasser des concepts peu communs.

INFOR-MARECHALERIE: Qu’est-il important pour vous quand vous commencez à
travailler sur un cas de fourbure?
Volker Schmidt: J’insiste pour parler directement au vétérinaire. Le propriétaire du cheval ne donne pas de mauvaises informations exprès, mais l’expérience montre qu’il n’est habituellement pas capable de transmettre au maréchal l’information reçue par le vétérinaire sans erreurs.
INFOR-MARECHALERIE: Questions habituelles à part, que voulez-vous savoir avant
de commencer un traitement?
Volker Schmidt: Les points suivants sont très importants pour moi.

Comment se tient le cheval en station?

L’expérience montre que la position classique du cheval fourbu avec les antérieurs en avant et les postérieurs sous lui est typique des chevaux présentant une ou (un début de) rotation de l’os du pied. La position en avant du membre et la charge accrue sur la
zone des talons a un effet de talonnette sur un sol meuble. Ceci réduit la tension du tendon fléchisseur profond digital, contrariant ainsi la rotation de l’os causée par la tension de ce tendon. Cette zone extrêmement douloureuse sous l’extrémité de l’os du pied est aussi moins sollicitée grâce à cette position. Un autre effet est de réduire le bras de levier qui affecte la paroi de pince en positionnant le sabot plus vertical. Le cheval essaie de compenser la tension sur la paroi de pince, qui n’est désormais plus solidement attachée via les lamelles à l’os du pied.

Si le cheval montre un degré moindre de la position typique en avant des membres, mais semble être généralement extrêmement raide à cause de la douleur, on est alors souvent confrontés à un cas de bascule du doigt du pied. Comme toutes les zones de l’os du pied se rapprochent de la sole, la charge augmentée sur la zone du talon apporte moins de soulagement. Réduire la tension du DDFT* semble aussi avoir moins d’effet sur ces chevaux. En conséquence, le cheval atteint de bascule du doigt classique essaie principalement d’éviter tout mouvement, et particulièrement de tourner. Bien évidemment, il y a des cas qui cumulent la bascule et la rotation en même temps. Diagnostiquer de tels cas par la position du cheval est plus difficile.

Comment le cheval bouge-t-il?

On choisira la même approche que la première question pour répondre à celle-ci. Généralement, les chevaux atteints d’une rotation de l’os du pied en phase aigüe chronique, posent le pied en talons. Comme pour la position statique, les raisons sont une tentative de soulager la partie douloureuse du pied, de réduire la traction de la DDFT, et de réduire l’effet de levier sur la pince du sabot. Dans les cas chroniques avec rotation, le poser en talons continue souvent, puisque le cheval essaie de compenser son nouvel axe du pied qui est plus redressé. Si le cheval marche de façon très raide sans poser franchement en talons, mais montre une souffrance extrême dans les voltes, ces signes sont indicatifs d’un cas de bascule du doigt. Dans le cas d’un cas de bascule du doigt les lamelles
sont détruites non seulement dans la zone de la pince, mais aussi dans les quartiers. En conséquence, les virages sont extrêmement douloureux et néfastes.

De plus il est important de connaître la race ou le type du cheval. Plusieurs races de poneys ont une forte tendance à développer des fourbures à cause de la suralimentation, mais ils ont aussi plus tendance à guérir que leurs délicats cousins pur-sang. Les chevaux de sport modernes à sang chaud ont aussi moins tendance à développer des fourbures. C’est aussi dû à la gestion différente dans les écuries de sport de haut niveau. Toutefois, quand ils en sont affectés, le cours de la pathologie est souvent plus problématique.

En règle générale, les chances d’un traitement réussi sont moindres quand le cheval a déjà été traité pour une fourbure dans le passé. Les cas nouveaux ont un meilleur pronostic.